Dans les années 60-70, il était encore inconcevable de se faire greffer les cheveux et d’obtenir des résultats satisfaisants. Cependant, grâce aux recherches menées par les spécialistes, il existe aujourd’hui différentes techniques qui permettent de remédier à la calvitie.
La perte de cheveux
Un être humain a environ 100 000 à 150 000 cheveux sur sa tête et en perd quotidiennement 40 à 100. Pendant l’intersaison où la chute est plus sévère, ces chiffres peuvent augmenter et atteindre un maximum de 175. En effet, en temps normal, si une personne perd plus d’une centaine de cheveux par jour, cela veut dire qu’elle a des problèmes de santé.
L’alopécie androgénétique est la cause la plus fréquente de la perte de cheveux. Elle est due au dysfonctionnement des hormones mâles ou plus précisément des dihydrotestostérones (DHT). Elle peut survenir à n’importe quel âge, mais en général, elle n’apparait que vers la trentaine ou la quarantaine. La chute commence au sommet du crâne avant de s’étendre progressivement sur les autres parties de la tête. Cependant, son évolution n’est pas la même pour tout le monde puisque chez certains, elle peut être lente tandis que chez d’autres, elle peut être rapide. En général, la solution proposée par les experts est la greffe de cheveux grâce au Follicular Unit single Strip.
Les techniques de greffes
Le Follicular Unit single Strip consiste à raser une rangée de cheveux au niveau de la tempe ou de la nuque. Celle-ci a une largeur de 1 cm à 2 cm et une longueur de 8 cm à 20 cm. Ce prélèvement permet de maintenir la faculté de croissance des mèches et garantir la repousse. On extrait ensuite les follicules pileux de ces échantillons et on les réinsère dans le cuir chevelu de la partie dégarnie. En général, une opération comme celle-ci ne dépasse pas les 3h et permet de replanter 800 à 1 600 cheveux.
Pendant cette microchirurgie, le spécialiste peut choisir entre trois méthodes : par micro-impacts, par micro-fentes, ou au laser. Pour la première, il insère une aiguille particulière appelée « punch » dans la peau pour faire des trous minuscules de 0,7 mm à 1,2 mm de diamètre. Pour la seconde, il se sert d’un scalpel de petite taille pour inciser la peau du crâne et insère les greffes. Cette technique-ci a un avantage puisqu’elle préserve les racines des cheveux qui sont encore en bonne santé. L’implantation au laser peut se faire à partir de trous ou de fentes, mais sans blesser la peau. Cependant, elle est complexe et les greffons peuvent se détériorer pendant l’opération.
Les résultats
Comparées aux techniques utilisées vers les années 60-70, celles dont les chirurgiens se servent actuellement donnent de meilleurs résultats. Cependant, il faut quand même souligner que personne n’a la possibilité de prévoir l’extension de la perte de cheveux malgré l’implantation. En effet, plusieurs autres opérations peuvent être effectuées au fur et à mesure que le problème s’étend. Ensuite, tous les patients doivent également savoir que c’est surtout sur le haut du crâne que les résultats sont les plus satisfaisants.
Quoi qu’il en soit, la bonne nouvelle est que le risque de rejet est moindre puisque les follicules pileux appartiennent au patient lui-même.